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Le Liban préside le Conseil de Sécurité de l'Onu



Le Liban a entamé, samedi matin, son mandat de Président du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mois de ma

Nawaf Salam, Président du Conseil de sécurité et Représentant permanent du Liban auprès des Nations Unies, présentera à la presse, le mardi le 4 mai, à 12h30, à l’auditorium de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, le programme de travail du Conseil pour le mois de mai.

Le Liban s’attend à un programme chargé alors que le conseil s’apprête à réviser le traité sur la non-prolifération nucléaire.

A cet égard, des diplomates ont nié au quotidien Almustaqbal que la loi sur les sanctions contre l’Iran serait discutée au conseil ce mois, signalant que le conseil discutera du processus de paix et tiendra sa séance régulière sur la situation au Moyen-Orient, dont la cause palestinienne.

Salam a par ailleurs précisé au quotidien An-Nahar que le Liban a accompli en partie son message, en accédant au conseil de sécurité et en participant aux décisions internationales.

« Au cours de ce mois, le Liban manifestera son retour à la politique internationale et fera la lumière sur des causes internationales, a déclaré Salam. J’ai discuté avec le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon et les chefs des départements concernés à l’Onu du programme du conseil pour ce mois.

Le Liban présidera la première session le 5 mai et une deuxième réunion sera organisée cette même journée en présence de Catherine Ashton, la Haute-Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

Selon Salam, le programme libanais portera sur des dates préfixées aux rapports du conseil, l’évaluation mensuelle de la situation au Moyen-Orient et de la cause palestinienne, et la Mission des Nations Unies au Kosovo. Il a indiqué que les entretiens sur la question américano-russe demeurent en cours. « La délégation libanaise communiquera avec les deux groupes au nom de la ligue arabe », a-t-il encore dit.

Salam a insisté sur la position arabe constante et convenue sur un Moyen-Orient sans armes nucléaires, refusant de rattacher cette question au processus de paix dans la région. « La conférence consacrée à la révision du traité nucléaire sera au menu de l’Assemblée générale de l’Onu, non du conseil de sécurité, a-t-il expliqué. Je ne refuserai pas de rencontrer le président Mahmoud Ahmadinejad si une demande est soumise au conseil ». Il a rappelé avoir participé au sommet entre les Présidents Michel Sleiman et Ahmadinejad et souligné « les efforts pour aboutir à un compromis avec l’Iran », refusant d’établir un rapport entre le nucléaire iranien et celui d’Israël, « parce que l’Iran appelle à dénucléariser le Moyen-Orient ».

Salam a exclu que le conseil soit appelé à élaborer une loi qui reconnait un Etat palestinien selon les frontières de 1967, sous le mandat du Liban.